Le lendemain matin, chacun de nous se prépare à une journée fantastique placée sous le signe de la découverte et de l’amusement.
Nous prenons
notre petit- déjeuner dans un café à quelques
mètres de l’hôtel.
Spécialiste des beignets fourrés, celui-ci en propose
des variétés presque infinies pour notre plus grand
plaisir.
Dehors, la ville est déjà bruyante.
Les camions de pompiers sont sortis et les gens partent à
leur travail dans leurs engins vrombissant.
Nous programmons notre journée.
A midi, j’inviterais mon compagnon de route à me suivre
dans le temple du hamburger qui n’est pas, comme nous le pensions
MC Donald, mais Burger King (et il y a encore
plusieurs autres chaînes du même type).
Dans cette chaîne de fast food, leader aux States, la taille
et le goût des sandwiches n’ont rien de comparable avec
ceux que nous mangeons en France.
Une fois rassasiés, la visite des Studios Universal sera de mise après être allés sur un lieu culte, le Man’s Chinese Théâtre, autour duquel se côtoient les empreintes de stars figées dans le ciment (et lieux de tournages très prisés pour de nombreuses productions cinématographiques dont celles de Speed , L’Arme Fatale , Mon ami Joe ou encore Huit millimètres).
Nous posons alors devant celles de nos idoles, Sylvester Stallone, Clint Eastwood, Arnold Schwarzenegger ou Sean Connery.
Le bus s’arrête souvent.
Par la vitre, nous regardons sans cesse les gens.
Comme à la télé, les officiers de police portent
des lunettes de soleil et sont bâtis comme des chênes.
Ils patrouillent, le fusil à pompe vissé sur le tableau
de bord passager.
Tandis
que le paysage inconnu défile jusqu’à Universal Studio
City où se trouve l’un des deux seuls studios de cinéma
ouvert (en partie bien sûr) au public, nous prenons des rues
telles que Vine Street, Oakland ou la Cienhega et je suis en extase
d’être de retour, car tout cela me manquait.
Avant d’arriver aux portes du studio, nous devons arpenter
une montée plutôt raide et bien que je me remémore
les lieux, je suis impatient de me retrouver à coté
de la fameuse sphère sur laquelle est inscrite le nom du dit
studio et que j’avais si souvent vu dans la petite lucarne.
Il
y a foule, surtout des asiatiques toujours souriants et notre pass
acheté la veille en ville nous permet de ne pas trop attendre.
Enfin à l’intérieur.
Le prix du ticket (40 dollars environ) sera bien vite amorti.
Nous sommes dans ce que j’aime à appeler "l’Europa
Park des cinéphiles".
Car, tout ici (même les restaurants façon Happy
Days) vous rappelle le septième art.
La
vue en hauteur est très révélatrice de la grandeur
du site.
Premier conseil
: ne vous y rendez pas trop tard, dès le matin de bonne heure
de préférence, car le soleil se couche si vite (en
été vers 17H45), qu’il vaut mieux en avoir profité
avant au maximum (le parc proprement fermant vers 22H00).
Au hasard
des ruelles nous tombons dans les différents quartiers représentés
en musique.
La France y est en première ligne avec ses maisons et bistrots
d’une autre époque (1920-1935), ponctués aux
rythmes ringards d’une guinguette révolue.
Tout comme chez Disney, la part est faite aux enfants,
mais les adultes que nous sommes, croisent des personnages de télé
et de cinéma comme le docteur Emmet Brown de la
trilogie des Retour
vers le futur.
La plus fantastique attraction du parc est, sans conteste, celle de Terminator 2–3D.
Comme son
nom l’indique, il s’agit d’une variante de quelques
minutes issue du célèbre film du même titre,
mais ici tout est finement préparé pour vous en mettre
plein la vue et ce depuis la file d’attente où des
moniteurs vidéos accrochés aux murs, vous mettent
en condition.
En effet, vous êtes censés être maintenant dans
une réalité bien sombre…celle de l’avènement
d'une toute puissante compagnie du nom de Skynet qui est
aujourd’hui passée maître en matière de
défense et robotique de pointe (ceux qui auront vu les deux
premiers volets de la série comprendrons).
Vous pénétrez ensuite dans un hall au sein duquel
une actrice, perchée sur un étage plus haut, tente
de vous venter les mérites de la firme factice, puis Sarah
Connor (Linda
Hamilton, elle-même) pirate le système vidéo promotionnel et vous met alors en garde contre la future domination
de Skynet et ses conséquences.
Votre hôtesse panique subitement et cherche à faire
taire Sarah par tous les moyens.
Les portes s’ouvrent sur une immense salle où vous
prenez place, quand elles se ferment enfin, vous portez vos lunettes
3-D.
Quatre gigantesques robots surgissent soudain à vos cotés
et mitraillent la salle.
Vous hurlez de plaisir mais le spectacle ne fait que commencer.
Un faux T-1000, un faux John Connor et sa mère,
puis un faux Schwarzy font leur show sur la scène
et se canardent allègrement quand, subitement, la moto du
héros entre comme par magie dans l’écran géant,
vous propulsant dans un futur chaotique où règne les
machines à tuer et la fête commence… en trois
dimensions.
En effet, le Pod (une sorte de mitraillette montée sur un engin volant) fait mine d’attendre vos réactions, passant de votre droite à votre gauche.
Le bout du fusil que tend le Teminator vers vous ne va pas tarder à vous toucher, si vous ne penchez pas la tête.
Vous ressentez au visage les projections des explosions à l'écran comme des éclaboussures de bruine froide, le T-100000 (une araignée de métal liquide) se fraye un chemin jusqu’à vous et vous menace de ses tentacules pointues avant sa destruction certaine par les héros, puis le rideau tombe.
Le pied total.
Bien sûr, les caméras sont strictement interdites mais je tente ma chance et me fait finalement surprendre par un vigile compatissant.
Je ne conseille d’ailleurs à personne de faire la même chose.
A la sortie de l'attraction, nous attend un bel endo-squelette du T-800 avec un Pod.
Un peu plus loin, je me presse comme tout fan à l’attraction de Back to the future : the ride et embarque avec Marc à bord d’une DeLorean presque vraie pour un voyage très…comment dire ?…mouvementé.
Nous prenons
ensuite un petit train qui va nous faire le tour du propriétaire.
Grand moment que celui où nous passons à deux doigts
de véritables décors ayant servi jadis aux tournages
de certaines grosses productions telles que Jurassic
Park: Le monde perdu
Psychose (le Bates motel et la maison) ou encore des éléments du décor de Retour vers le futur.
le tour des studios nous fais passer devant la cultissime maison du film "psychose" puis nous allons nous éclater à faire plusieurs fois l'attraction "retour vers le futur - l'aventure" pensant laquelle nous entrons dans une réplique de la fameuse delorean et partons pour 15 minutes de pur délire en 2-dimensions La voiture rendue célèbre par la trilogie nommée ci-dessus, se profile à l’horizon.
Le temps de faire une photo et de la filmer, nous voici maintenant devant le requin des Dents de la mer et le gorille de King Kong en passant dans un tunnel qui recrée une scène inspirée du Retour de la Momie.
Nous prenons part à la reconstitution d’une catastrophe météo et à une simulation de tremblement de terre très réalistes.
A bord de
barques hyper-protégées, nous partons en safari dans
le sanctuaire des dinosaures de Jurassic
Park, mais alors que la visite en elle-même parait
très vieillotte et un tantinet ennuyeuse, la chute (et c’est
le cas de le dire, presque 26 mètres) nous propulse à
la quasi verticale au fond d’une gorge.
Jurassic
Park : The ride est, pour ainsi, dire "mouillé",
mais on en redemande.
Amateurs de sensations fortes, ne boudez pas votre plaisir.
Le résultat a été terrifiant pour moi qui déteste les sensations fortes, une chute à la verticale d'une trentaine de mètres!