Chroniques d'un passionné

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dimanche, septembre 2 2001

TRUCKEE, toute une histoire...


Préambule:

"Tout commence dans les années 1840 , poussés par la crise financière et les épidémies de choléra et de malaria , les américains vont se ruer vers l'ouest , vers cet inconnu qui depuis toujours les attire . Quand les pionniers se mettent en route , ils n'y pas vingt mille blancs à l'ouest du Mississipi ; 10 ans plus tard , le flot de l'émigration a jeté plus d'un demi million d'hommes de femmes et d'enfants à l'assaut des terres vierges de l'Oregon et de la Californie . Témoins de cette ruée , les profonds sillons de plus d'un mètre par endroit creusés par leurs charriots sur les pistes rocailleuses . Ces pionniers étaient conscients d'écrire une page d'histoire ou comme le dira l'un deux une légende qui deviendra un mythe .

En cette longue suite d'aventures et de drames , le terrible épisode connu sous le nom de Donner Party ( l'expédition Donner ) est celui qui a le plus marqué la mémoire et l'imaginaire du peuple américain . Cette aventure que tous les Américains d'aujourd'hui connaissent encore s'est passé dans la Sierra Nevada au cours de l'hiver 1846".



Photo du livret original distribué (moyennant finance) à certains émigrants censé être le descriptif d'un raccourci phénoménal qui va conduire celles et ceux qui vont l'emprunter vers des difficultés incommensurables.


 

"Le maitre d'oeuvre de l'expédition s'appelle James Frazier Reed , brillant homme d'affaires , il a fait un jolie fortune et rêve de la multiplier . Son épouse Margareth souffre de terribles migraines chroniques , le couple compte sur le climat réputé de la Californie pour apaiser ses névralgies . Ils ont quatre enfants : Virginia , Martha , James et Thomas . la mère de Margaret sera aussi  du voyage , elle est phtisique et peut à peine se déplacer mais il est hors de question pour elle de se séparer de sa fille unique".
 pour lire la suite : http://delrisco.free.fr/edr_donner.html

Poupée de Pattie Reed lors de ce funeste hiver qui ne la quittera pas jusqu'à la mort de cette dernière en 1931.
Eliza et Georgia Donner , issues des deux familles Donner ayant pris le racourci de Hastings, seront séparées et adoptées par une riche famille suisse.

 

c'est par ces quelques phrases que j'ai fais connaissance en 1999 avec l'histoire qui allait me marquer de manière intrinsèque et indicible.
c'est sur France 3 qu'à l'époque je tombe nez à nez avec ce documentaire relatant une période de l'histoire pionnière américaine qui va me pénétrer voire même me hanter.
Elle ne quittera plus mes pensées et je ne vais alors avoir qu'une idée, me rendre sur les lieux du drame et m'en imprégner  afin d'écrire un roman basé sur les faits.

fin aout 2001
Une glace pilée au chocolat nous fera le plus grand bien.
Nous la dégustons à l’intérieur de l’une de ces laveries typique à l’américaine, car la chaleur est intense dehors.
Les provisions ont été faites dans des petites épiceries qui n’ont absolument rien de comparable avec nos supermarchés français.
Nous n’avons jamais vu de surgelés, de légumes frais, ou de viande, rien que des sachets de chips de toutes tailles et à tous les gouts, ainsi que quantité d’autres ignominies douteuses.
Ce coté de la France nous manque, mais nous n’en faisons pas état.
Il est temps de partir pour le Nevada.

nous partons de Los Angeles pour nous diriger vers la frontière du Nevada sur laquelle campe la petite bourgade de Truckee chargée d'histoire passionnante.
quelques haltes seront au rendez-vous lors de l'arrivée dans des villes connues comme Fresno ou Sacramento , la capitale de la Californie.


Au fur et à mesure que la distance nous éloigne de la grande ville, nous pénétrons dans cette Amérique que j’affectionne tant.
De la pampa aride (trop souvent ravagée par le feu comme nous le constatons à travers les vitres du bus) en sortie de Los Angeles (vers le nord), suivie d'espaces semi-désertiques, parsemés ici et là de lacs bleu azur se succèdent pour notre plus grande joie.
Puis une alternance de villes moyennes qui n’est pas pour nous déplaire, mais il nous tarde d’arriver à Truckee.
Je n’ai de cesse d’imaginer la petite ville qui se rapproche dans la nuit.

De moins en moins de voitures et plus de camions.
Moins de béton et plus de paysages envoûtants.
Le soir tombe et un magnifique soleil couleur feu embrase l’horizon.
L’instant est solennel et puissant.

Nous sommes à une heure avancée de la nuit lorsque le bus fait halte à Sacramento, capitale fédérale de la Californie.
La fatigue et l’inconfort du car ne nous ont pas épargnés.
Le changement de véhicule nous met les nerfs à vif.
L’attente est interminable et nous sommes contraints de nous asseoir sur des bancs en ferraille qui n’arrangent pas nos affaires.
De plus, dans le hall, la foule n’est pas non plus pour nous rassurer, car certains ont vraiment des allures inquiétantes, doublées de têtes de repris de justice.
Après être allés manger un bout à la cafétéria de la gare routière, nous sommes finalement pris en charge par le chauffeur du nouvel autocar.
La dernière ligne droite avant d’arriver dans ce col jadis macabre, aujourd’hui fréquenté chaque été par des milliers de vacanciers.
Je me remémore les scènes du documentaire qui fut à la base de tout.
Le fait de pouvoir bientôt me retrouver devant cette statue érigée en l’honneur des pionniers de cet hiver sanglant et sur laquelle se terminait ledit documentaire me procure une sensation que je ne connaissais pas jusque là.

Nous arrivons dans une bourgade du fin fond de l’état où il fait bon vivre.
Il doit être 5H30 du matin quand le panneau de la ville passe furtivement sur le coté droit du bus qui va se garer à l’arrêt prévu devant la chambre de commerce.


Heureusement pour nous, nos bagages renferment des pulls et une veste, car à cette altitude (environ 1820 mètres) les matinées sont fraiches, même en été (moins de 10°C).

Tout est encore calme et endormi.

je suis très ému d'être ici, pour moi cet étape de mon aventure sur le sol américain est sans nul doute la plus chargée d"émotion et de conscience d'un évènement dramatique.

L’obscurité n’a pas encore cédé sa place à la lumière et nous ne distinguons pas encore les alentours.
Notre seul envie du moment est de trouver un hôtel et de se coucher après une bonne douche.
Mais cela se fera après avoir pris un bon chocolat chaud dans le plus matinal et typique des restaurants (dinner) de la petite ville.
A quelques pas de là, le gérant d'un l'hôtel, un vieil homme accueillant, nous donne la clé de notre chambre et s’en va vaquer à ses occupations.
Nous dormirons jusqu’à midi ce jour là.



Aussitôt à l’extérieur, je tombe sous le charme de cette modeste ville aux enchantements indéniables.

Le changement est radical.
Une épaisse forêt de pins, d'épicéas … encercle les lieux avec de superbes senteurs boisées.
Je me rends soudain compte, avec beaucoup d’émotion, que nous avons atterri dans un véritable décor de western (dont les héros ne seraient pas des cow-boys mais des chercheurs d'or et des trappeurs).
Je vis enfin l’un de mes rêves les plus anciens.



Truckee est en outre le point de passage de nombreux et gigantesques locomotives tirant des kilomètres de wagons


Marc est lui aussi captivé par le contraste évident de cette petite cité, véritable relique du passé en comparaison de la tentaculaire et débordante Los Angeles.
Pour lui, Truckee est une vénérable dame âgée de quelques 150 printemps, évoquant plus l'histoire américaine que ses immenses grandes soeurs.
Les hôtels et autres boutiques semblent provenir de l’ancien Far West.
Son saloon, avec ses portes à charnières, est aussi présent.
Tout y est pittoresque, magnifique et nous ressentons le bien être à chaque pas que nous faisons.


A la chambre de commerce / office du tourisme, nous n’allons pas tarder à faire la connaissance de Beverly en poste à l'accueil (voir vidéo sur cette page).
Heureuse d’accueillir des touristes français, je lui fait part de ma joie d’être ici et le pourquoi de ma présence.
Elle semble émerveillée de constater qu'un homme puisse venir de si loin pour s'imprégner des lieux d'une histoire si américanisée


Truckee
est une petite ville, certes mais une ville charmante et attachée à certaines valeurs fondatrices de l'Amérique ainsi que certaines traditions qui ne manquent pas de charmer les touristes.



Celle-ci me montre aussitôt toutes les brochures et livres édités sur le thème de la Donner Party (traduisez l'expédition Donner qui se prononce "donneur").
Les vitrines et étagères sont pleines de fascicules et brochures relatant le drame.
Je reste là, à contempler ces images sans un mot, comme hypnotisé par les lieux qui se sont emparés de moi dès mon arrivée.
Un trolley bus va nous emmener au musée de l’émigrant qui se trouve au Donner Mémorial State Park et nous serons alors sur l’un des principaux lieux de cette tragique histoire qui remonte à 158 ans.
une fois sur place je serai alors vraiment sur le dernier lieux dramatique où les membres de ladite expédition aura tant souffert (voir le documentaire en plusieurs parties sur ce site).
Il n’y a pas une grande distance qui sépare la ville du parc et, après cinq minutes d’une ballade exquise au milieu d’une contrée verdoyante et splendide, nous voilà arrivés devant le panneau tant convoité.

Marc devant l'entrée du site historique.

Mon cœur se serre dans ma poitrine.
Les lieux sont emprunts d’une majesté presque palpable.
Le temps aarrêté sa course frénétique et les oiseaux se sont tus.
Je fais une photo dans l’entrée, puis nous nous dirigeons vers le musée dont l’entrée est gratuite mais à quelques mètres de là, une énorme masse attire nos regards.
La voilà enfin, celle dont j’avais tant parlé à tout mon entourage, celle qui me hantait … la statue.

Celle-ci est un monument dédié à ceux qui ont laissé leurs vies, précisément sur ces hauteurs de la Sierra Nevada enneigées de plusieurs mètres, un certain hiver 1846 (la base de 6,7 mètres de haut du monument en question représente la hauteur de neige rencontrée par l'expédition au pire de ce terrible hiver).

Je reste figé devant elle et plus rien ne vit autour.
Je n’entends même plus Marc me parler et ce qui ce passe dans ma tête n’est plus explicable par des mots mais par un silence noble et lourd de communication.
Il s’agit d’une communion invisible avec l'esprit des membres de cette funeste expédition.
Après m’être recueilli un moment et m’être imprégné des lieux, je rejoins Marc à l’intérieur du musée où le bonheur est à son comble, car toutes les vitrines sont composées de reliques, de témoignages de pionniers et je m'imprègne du souvenir de ces lieux.

pose solennel devant le monument

voici une photo d'un arbre scié par l'un des membres de la donner party en hiver 1846, une fois la neige fondue, les gens se rendirent compte de la hauteur des congères.

Nous pénétrons ensuite dans le emmigrant historical museum dans lequel sont répertorié une vaste collection d'objets originaux utilisés durant cette épopée ou ayant appartenu à l'un des membres de l'expédition tragique ce qui est pour moi un moment intense d'appartenance au passé.












dans le parc qui jalonne le lac Truckee nous passons devant les plaques commémoratives en hommage à certaines familles dont plusieurs ont payées un lourd tribu au terme d'une course coontre la neige perdue de quelques heures.


Nous faisons la connaissance de Tina, une "Forest Service ranger" (statut équivalent aux gardes forestiers français) affectée au service du parc (voir la vidéo sur cette page).

A l'extérieur, le site est d’une beauté rare et reflète tout à fait ce que je m’attendais à voir.
De nombreux écureuils (différents des nôtres) se donnent en spectacle, se jouant de nous, mais se laissant filmer et photographier "à la manière de stars intermittentes du spectacle" (selon Marc) qu’ils sont en fait pour nous à cet instant.


Les énormes pommes de pins qui traînent un peu partout donnent la mesure des arbres nous avoisinant par rapport auxquels nous nous sentons bien petits.

Un peu plus tard, nous arrivons enfin au très fameux lac Donner.

Les pionniers, bloqués jadis par de rudes conditions météorologiques, durent construire des campements de fortune au bord de ce lac et c'est ici que le drame allait se jouer.




Je suis évidemment très touché d’être ici, mais la vue de tant de chalets et de vacanciers me fait frémir.
Nous n’allons pas tarder à profiter du lac, car l’eau y est quasi transparente et afortiori très propre.

Deux jours de suite, nous irons au lac mais nous serons surtout amenés à rester à Truckee que je n’ai plus envie de quitter.
J’aimerais tant pouvoir m'y installer un jour.


Retour à Truckee pour vivre une journée pas comme les autres sur les traces des pionniers qui ont fait cette Amérique.

Truckee c'est la ville typique que je visualisais du fin fond de mon Alsace natale.

Loin du brouhaha des grandes villes je suis happé par l'atmosphère et la beauté enivrante des lieux.

Notre dernier jour, au soir venu, nous dînons dans un restaurant (dinner) typiquement décoré, de tableaux de la Donner Party, d'équipements de trappeurs accrochés aux murs et d'impressionnantes têtes de cerfs empaillées.
Ses charmantes serveuses, sa carte Far-West et sa musique country nous font passer un moment très original issu d'une autre époque, bref, je suis dans mon élément à 100 pour 100.

La Truckee river (225 km), en cru lors de l'expédition donner/Reed de 1846.






Un banc sur lequel Marc et moi avons été obligés d'attendre plusieurs heures dans un froid glacial étant donné que le car était arrivé top tard pour que nous puissions nous installer à l'hôtel, notez que la ville de Truckee se trouve à plus de 2000 mètres d'altitude.


Truckee en hiver


Je ne me souviens pas avoir été si bien en un endroit du globe.
Je verse une larme .
Je le sais, le souvenir impérissable de cette ville restera dans ma mémoire.
Le bus arrive en fin de soirée.
Je jette un dernier regard sur la ville et comprends alors qu’il y aura un avant et un après Truckee.


Tout le monde dort autour de moi (Marc y compris!).
Je regarde par la fenêtre et la magie opère.
La lune illumine le lac que nous passons et je le regarde sans sourciller.
J’imagine les membres de l’expédition qui nous regardent eux aussi en me faisant des signes de la main, sans doute cette vision digne d’un film hollywoodien est-elle trop idyllique pour que vous la compreniez, mais c’est pourtant cette dernière vision du lac Donner qui me fera comprendre que très certainement, des évènements surprenants m’amèneront à leur rendre hommage un jour de la plus digne des façons.

2008

Mon roman continu d'évoluer et j'espere pouvoir le faire publier dans un futur proche.

Nous arrivons, vous et nous, au terme d’un voyage qui vaut de conseil : si vous avez des ambitions, ou si vous êtes tout simplement un amoureux des États Unis et de leur histoire, prenez votre temps.
Un jour viendra où vous pourrez vous prouver et prouver à votre entourage qu’à cœur vaillant rien d’impossible.


samedi, août 25 2001

Universal ...

Le lendemain matin, chacun de nous se prépare à une journée fantastique placée sous le signe de la découverte et de l’amusement.

Nous prenons notre petit- déjeuner dans un café à quelques mètres de l’hôtel.
Spécialiste des beignets fourrés, celui-ci en propose des variétés presque infinies pour notre plus grand plaisir.
Dehors, la ville est déjà bruyante.
Les camions de pompiers sont sortis et les gens partent à leur travail dans leurs engins vrombissant.
Nous programmons notre journée.
A midi, j’inviterais mon compagnon de route à me suivre dans le temple du hamburger qui n’est pas, comme nous le pensions MC Donald, mais Burger King (et il y a encore plusieurs autres chaînes du même type).
Dans cette chaîne de fast food, leader aux States, la taille et le goût des sandwiches n’ont rien de comparable avec ceux que nous mangeons en France.

Une fois rassasiés, la visite des Studios Universal sera de mise après être allés sur un lieu culte, le Man’s Chinese Théâtre, autour duquel se côtoient les empreintes de stars figées dans le ciment (et lieux de tournages très prisés pour de nombreuses productions cinématographiques dont celles de Speed , L’Arme Fatale , Mon ami Joe ou encore Huit millimètres).

Nous posons alors devant celles de nos idoles, Sylvester Stallone, Clint Eastwood, Arnold Schwarzenegger ou Sean Connery.

Le bus s’arrête souvent.
Par la vitre, nous regardons sans cesse les gens.

Comme à la télé, les officiers de police portent des lunettes de soleil et sont bâtis comme des chênes.
Ils patrouillent, le fusil à pompe vissé sur le tableau de bord passager.

Tandis que le paysage inconnu défile jusqu’à Universal Studio City où se trouve l’un des deux seuls studios de cinéma ouvert (en partie bien sûr) au public, nous prenons des rues telles que Vine Street, Oakland ou la Cienhega et je suis en extase d’être de retour, car tout cela me manquait.
Avant d’arriver aux portes du studio, nous devons arpenter une montée plutôt raide et bien que je me remémore les lieux, je suis impatient de me retrouver à coté de la fameuse sphère sur laquelle est inscrite le nom du dit studio et que j’avais si souvent vu dans la petite lucarne.

Il y a foule, surtout des asiatiques toujours souriants et notre pass acheté la veille en ville nous permet de ne pas trop attendre.
Enfin à l’intérieur.
Le prix du ticket (40 dollars environ) sera bien vite amorti.
Nous sommes dans ce que j’aime à appeler "l’Europa Park des cinéphiles".
Car, tout ici (même les restaurants façon Happy Days) vous rappelle le septième art.



La vue en hauteur est très révélatrice de la grandeur du site.

Premier conseil : ne vous y rendez pas trop tard, dès le matin de bonne heure de préférence, car le soleil se couche si vite (en été vers 17H45), qu’il vaut mieux en avoir profité avant au maximum (le parc proprement fermant vers 22H00).
Au hasard des ruelles nous tombons dans les différents quartiers représentés en musique.
La France y est en première ligne avec ses maisons et bistrots d’une autre époque (1920-1935), ponctués aux rythmes ringards d’une guinguette révolue.
Tout comme chez Disney, la part est faite aux enfants, mais les adultes que nous sommes, croisent des personnages de télé et de cinéma comme le docteur Emmet Brown de la trilogie des Retour vers le futur.

La plus fantastique attraction du parc est, sans conteste, celle de Terminator 2–3D.

Comme son nom l’indique, il s’agit d’une variante de quelques minutes issue du célèbre film du même titre, mais ici tout est finement préparé pour vous en mettre plein la vue et ce depuis la file d’attente où des moniteurs vidéos accrochés aux murs, vous mettent en condition.
En effet, vous êtes censés être maintenant dans une réalité bien sombre…celle de l’avènement d'une toute puissante compagnie du nom de Skynet qui est aujourd’hui passée maître en matière de défense et robotique de pointe (ceux qui auront vu les deux premiers volets de la série comprendrons).
Vous pénétrez ensuite dans un hall au sein duquel une actrice, perchée sur un étage plus haut, tente de vous venter les mérites de la firme factice, puis Sarah Connor (Linda Hamilton, elle-même) pirate le système vidéo promotionnel et vous met alors en garde contre la future domination de Skynet et ses conséquences.
Votre hôtesse panique subitement et cherche à faire taire Sarah par tous les moyens.
Les portes s’ouvrent sur une immense salle où vous prenez place, quand elles se ferment enfin, vous portez vos lunettes 3-D.
Quatre gigantesques robots surgissent soudain à vos cotés et mitraillent la salle.
Vous hurlez de plaisir mais le spectacle ne fait que commencer.
Un faux T-1000, un faux John Connor et sa mère, puis un faux Schwarzy font leur show sur la scène et se canardent allègrement quand, subitement, la moto du héros entre comme par magie dans l’écran géant, vous propulsant dans un futur chaotique où règne les machines à tuer et la fête commence… en trois dimensions.

Vous ne pouvez, dès lors, plus vous empêcher de balayer des mains votre environnement proche, pensant pouvoir toucher ou avoir une incidence quelconque sur le déroulement de l'attraction ou du comportement des objets.
En effet, le Pod (une sorte de mitraillette montée sur un engin volant) fait mine d’attendre vos réactions, passant de votre droite à votre gauche.
Le bout du fusil que tend le Teminator vers vous ne va pas tarder à vous toucher, si vous ne penchez pas la tête.
Vous ressentez au visage les projections des explosions à l'écran comme des éclaboussures de bruine froide, le T-100000 (une araignée de métal liquide) se fraye un chemin jusqu’à vous et vous menace de ses tentacules pointues avant sa destruction certaine par les héros, puis le rideau tombe.


Le pied total.
Bien sûr, les caméras sont strictement interdites mais je tente ma chance et me fait finalement surprendre par un vigile compatissant.
Je ne conseille d’ailleurs à personne de faire la même chose.
A la sortie de l'attraction, nous attend un bel endo-squelette du T-800 avec un Pod.

Un peu plus loin, je me presse comme tout fan à l’attraction de Back to the future : the ride et embarque avec Marc à bord d’une DeLorean presque vraie pour un voyage très…comment dire ?…mouvementé.

Nous prenons ensuite un petit train qui va nous faire le tour du propriétaire.
Grand moment que celui où nous passons à deux doigts de véritables décors ayant servi jadis aux tournages de certaines grosses productions telles que Jurassic Park: Le monde perdu

Jurassic Park Spinosaure
Psychose (le Bates motel et la maison) ou encore des éléments du décor de Retour vers le futur.



 

le tour des studios nous fais passer devant la cultissime maison du film "psychose" puis nous allons nous éclater à faire plusieurs fois l'attraction "retour vers le futur - l'aventure" pensant laquelle nous entrons dans une réplique de la fameuse delorean et partons pour 15 minutes de pur délire en 2-dimensions La voiture rendue célèbre par la trilogie nommée ci-dessus, se profile à l’horizon.
Le temps de faire une photo et de la filmer, nous voici maintenant devant le requin des Dents de la mer et le gorille de King Kong en passant dans un tunnel qui recrée une scène inspirée du Retour de la Momie.
Nous prenons part à la reconstitution d’une catastrophe météo et à une simulation de tremblement de terre très réalistes.

A bord de barques hyper-protégées, nous partons en safari dans le sanctuaire des dinosaures de Jurassic Park, mais alors que la visite en elle-même parait très vieillotte et un tantinet ennuyeuse, la chute (et c’est le cas de le dire, presque 26 mètres) nous propulse à la quasi verticale au fond d’une gorge.
Jurassic Park : The ride est, pour ainsi, dire "mouillé", mais on en redemande.
Amateurs de sensations fortes, ne boudez pas votre plaisir.


Le résultat  a été terrifiant pour moi qui déteste les sensations fortes, une chute à la verticale d'une trentaine de mètres!


Un panneau de production fait savoir aux visiteurs que certains films sont actuellement en cours de tournage un peu plus bas dans les quartiers interdits au public.
A ce moment là, il s’agit de Minority Report, de La Machine à explorer le temps - Time machine.

Il y a, évidemment, bien d’autres attractions (Backdraft, Waterworld, le temple hanté de la momie, E.T. L'extra-terrestre,…etc) mais il est temps pour nous de partir après avoir "goûté" à toutes celles qui nous intéressaient, non sans avoir été pris en photo avec Xena, Shrek, Laurel et Hardy, Marilyn Monroe, Woody Woodpecker et bien d’autres.

La nuit tombée, nous ne rentrons pas de suite, déambulants à l’intérieur de la petite ville à coté du studio (Universal CityWalk), esthétiquement sorte de mini Las Vegas, bondé de monde.



Des restaurants, cinémas et boutiques souvenirs; des écrans géants qui diffusent des clips et bandes annonces, des jongleurs, des orchestres en live, nous avons l’impression de débarquer d’une autre planète mais la chose est très grisante.

Nous avons changé d’hôtel au grand dam de notre ami Pierre.
Demain, nous irons faire un tour dans le centre ville de Los Angeles, puis nous nous attaquerons à la ville la plus huppée du monde…Beverly-Hills.

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