Chroniques d'un passionné

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dimanche, septembre 2 2001

Beverly-Hills, acte 2...


Retour ce soir et demain sur cette ville incroyable qu'est Beverly-Hills.

Beverly-Hills mais aussi les coins de Hollywood que je n'ai pas encore découvert.

Les boutiques de luxe, les voitures luxueuse, les palmiers de rodéo drive, son hôtel de ville mythique.

Il me faut en profiter un maximum.

rodéo drive

Je mange des oranges qui sont là, à porter de main semblant me faire signe de les cueillir sur les arbres du voisinage.

hôtel de ville

Je vais tout d'abord m'attarder un peu à nouveau sur le centre, profiter du soleil et de la joie de vivre qui règne ici avant de monter sur la coline où se trouvent toutes les maisons de star et surtout celle de Peter Falk alias Columbo.

La nuit ne va pas tarder à tombée.
Je m’ennuie un peu.
Marc a décidé de rester à l’hôtel.

Je recharge la batterie de mon caméscope 8 mm et prends donc le premier bus pour Beverly-Hills.


Beverly-Hills c'est aussi de longues et vastes avenues de plusieurs dizaines de kilomètres dont Melrose avenue ou Sunset boulevard.

Mon idée est toujours la même, la découverte et l’évasion.

Il est environ 22H00.
Les rues, parsemées de boites de nuit, commencent à se remplir d’un tas d’hurluberlus que je n’ai pas envie de croiser.

Malgré l'agitation environnante des policiers à moto (forts sympathiques), prenant un encars à l'extérieur d'un fast-food, me donnent l'autorisation de prendre en photo une de leur monture.
Ils me permettent aussi d'adresser un petit "coucou" façon Chips à mes amis restés en France (via le caméscope, évidemment).


Les quartiers de Beverly-Hills, la nuit, sont d’un calme impressionnant.
Il n’y a pas âme qui vive et l’une de mes distractions (il ne faut pas se faire voir, bien qu’il n’y ait là, rien de malsain) est de tenter de voir à travers les fenêtres et clôtures toutes ces personnes riches-et pourquoi-pas connues.
Bel-Air et Beverly-Hills sont voisins et ces deux quartiers sont d’une superficie que je n’aurais pas imaginée.
Se promener ici, en pleine nuit, à 7 ou 8000 kilomètres de chez soi, avec le bruit du vent berçant la cime des palmiers tout autour, est une sensation magique.
Je redouble de culot et multiplie les risques en filmant l’intérieur de la demeure de Peter -Columbo- Falk (de l'extérieur, bien-sûr).
Si la police venait maintenant, je n’aurais plus qu’à faire mes bagages et ne plus jamais venir sur le sol californien, mais l’adrénaline est plus forte que la peur.
La chose faite, je rentre finalement tranquillement à l’hôtel en passant par le célèbre parc de Beverly-Hills en face du plus luxueux hôtel de la ville.
Le lendemain , nous reprenons la route pour on ne sait où, mais avec la seule envie de profiter un maximum de notre séjour.

C’est comme cela que nous décidons de nous quitter un moment.
Je décide de rendre une dernière visite à Columbo, sachant que si ce dernier n’est toujours pas chez lui, je devrais me faire à un échec cuisant malgré des heures interminables de marche sous un soleil accablant et d’attente devant sa superbe demeure.

Mais c’est le prix à payer.

Marc visitera, quant à lui un musée dans lequel il trouvera son bonheur dans quelques décors d'une de ses séries préférées : Star Trek: The next generation, ainsi qu'une exposition sur Marilyn Monroe et des collections de décors et costumes des vieilles productions hollywoodiennes.

les fans et connaisseurs apprécieront!

le commandant Picard

une console de commande



                                                                                                                     


un méchant borg

        

                                                                                                                                                                                                                                

 

Marc et moi , un peu plus tard ce jour là allons visiter sans le savoir deux cimetières rendus célèbres par les stars qui y ont été enterrées.

lui ira visiter le Hollywood Memorial Cemetery jouxtant les studios de la Paramount et tombera, si l’on puit dire, nez à nez avec Cecil B. DeMille, Burt Lancaster, Douglas Fairbanks, Mel Blanc et bien d’autres légendes du cinéma mais aussi avec la dernière demeure pour le moins inattendue de Joe Dassin .   


 J’avais pour ma part visité peu avant le cimetière de Westwood renfermant les dernières demeures de Marilyn Monroe, Jack Lemmon, Walter Matthau ou encore Dean Martin.

    

visite vidéo des lieux.



Les délicieux lychees - qui poussent sur l’arbre du voisin de celui que j’appelle affectueusement "tonton Peter" - me font passer le temps.
Un peu plus loin, ce sont des oranges qui atténueront ma soif, mais mon héros à l’imperméable froissé n’arrive pas et je commence à croire que tout cela ne valait pas la peine.

Il doit être 16H00 lorsque le véhicule tant convoité arrive enfin.
Un réflexe, qui me sera salutaire, me fait cacher le caméscope derrière le muret sur lequel je suis assis et qui, pour la petite histoire, est la propriété de Paul Newman, aux dires de son facteur qui me l’a avoué à demi mot.
Peter Falk m’a vu, mais ne semble pas être intrigué par ma présence.
Je n’ai que quelques secondes pour réfléchir à la meilleure stratégie à employer.
Tout se bouscule en moi, car je n’attendais plus sa venue.
Sa voiture vient de s’arrêter. La grille se referme derrière elle.
Il faut se lancer. Je marche dans sa direction et lui fait des signes de la main.
Celui-ci me répond.
Je vais à sa rencontre et constate très vite qu’il vient de me prendre pour une autre personne censée venir lui apporter une platine CD.
Comprenant qu’il ne s’agit pas de moi, Peter Falk, derrière sa grille, me demande en quoi il peut m’être utile.

A ce moment précis, une autre voiture se gare dans l’allée.
Il s’agit d’un couple.
Obligé d’ouvrir la grille de la résidence, Columbo me permet d’entrer.
Nous discutons un instant puis ce dernier se positionne à l’endroit que je viens de lui indiquer et me passe un bonjour très personnel.

maison de Peter Falk sur Roxbury Drive à Beverly-Hills.

Et me voici devant le célèbre lieutenant!

Pour moi à cet instant, ce séjour est une réussite et il n'est pas encore terminé!

A suivre...

dimanche, août 26 2001

Dowtown L.A. ...

Los Angeles est une ville énorme, cosmopolite que je qualifierais d’aérée.
Loin de New-York, de ses buildings, de son effervescence qui jamais ne s’arrête, ici rien de tout ça et la délinquance n’est pas omniprésente.
A vrai dire, il y fait bon être touriste quand on sait où on va et comment.
L'architecture de la cité des anges est très variée.

Le centre ville ou "downtown" réunit quelques grattes-ciel qui, s’ils n’ont rien de comparables avec ceux des autres grandes métropoles américaines, nous laissent Marc et moi sous le charme de ce que peuvent construire les hommes.

Parmi eux, un immeuble incroyable de beauté qui se dresse fièrement dans le ciel californien.
Il a, jadis, été au centre d’un immense succès au box office dans lequel le pauvre sera détruit de haut en bas (Independence Day) ,mais il abrite aussi le bureau de Tim Robbins dans l’excellent Rien à perdre.

Son apparition se fait très régulière dans les séries et feuilletons américains, aussi je reste là, à le regarder comme une femme aux charmes opérants, sans me douter qu’à quelques milliers de kilomètres de là, sur la côte Est, deux des plus hauts grattes-ciel du monde, vont bientôt s’effondrer, victimes d’attentats.

Nous sommes reçus au "visitor center" de la ville par l’un des employés français expatrié qui nous confie son envie de repartir dans son pays d’origine et je le comprends, mais pour le moment je m’empresse de photographier Marc très impatient de poser devant la reproduction grandeur nature de l’endo-squelette du Terminator.

Drôles de rencontres.

Apres avoir flâné un peu, être passés devant l’un des sièges du FBI et devant les devantures de boutiques aux renommées internationales comme Macy’s et Bloomingdale, nous attendons à un arrêt de bus pour nous rendre à Beverly-Hills.
L’hôtel, au design très moderne, qui nous fait face (le Bonaventure), est présent dans les films Meurtre en suspens, Dans la ligne de mire et Showtime.

Mais les alentours, et surtout Pershing square, ont été les lieux de tournages de Speed dont le dénouement se passe sur Hollywood boulevard.

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